Navalon de tentadeo

Navalon de tentadeo
Navalon de tentadero. Photo de Carmen Esteban avec sa permission

lundi 27 septembre 2010

Collection de cartes postales de Majunga

J'ai repris quelques phrases d'un texte que Ludo avait hébergé, en les illustrant. Ca fait très carte postale, j'en suis conscient.





On y voit aussi, sur une centaine de kilomètres une multitude de gens qui lavent la terre rouge pour en extraire de l'or. Tous, enfants y compris, se déplacent avec leur plateau de métal sur la tête, ça fait chapeau aussi. Alors ils creusent un peu partout, puis portent la terre à la rivière la plus proche. Les plus nantis ont des brouettes, les autres portent des sacs pleins d'espoir rouge.






A Majunga, le rues sont larges, la ville est plutôt bien organisée, normal c'était la ville de Tsiranana, le premier Président après le départ des français.














Il y a un beau lycée aussi, une jolie promenade en bord de mer










où les gens viennent manger des brochettes de zébu. Je te dis de suite, que ce truc c'est pas pour les estomacs de Vazahas.
Nota: vue d'un étal de boucher! Odeur en moins. Mamy, notre ami, malgache, guide préciserait qu'on "lave" la viande!



















Nous avions un bungalow physiquement sur la plage à l'hotel.













c'est à dire qu'au lever, je pouvais me trainer jusqu'à un abri équipé de deux fauteuils de plage et assister au spectacle du jour qui naît.













Parmi les roses, les mauves doux, les bleus tendres, le murmure du Mozambique le soleil pare d'or la cime des grands « filaos » de la plage et s’effiloche en gerbes tendres aux pointes des cocotiers. Moment magique, amigo.







Je peux te dire aussi, que du même endroit, j'ai admiré les couchers de soleil qui commencent par une symphonie de bleus, de mauve, de rose,









pour s'achever en apothéose sanglante dans la mer. Je pensais bien sûr à un dos de toro. Indescriptible et stupéfiant.

6 commentaires:

Marc Delon a dit…

Fais chier chulo ;-) arrête de parler de moi dans tes posts, je ne suis nullement une autorité photographique, et elles sont très bien. Quand la nature est à ce point majestueuse il n'y a qu'à se taire et contempler.

el chulo a dit…

Ouhhhhhhhh, elle boude, la vilaine!

Anonyme a dit…

Voilà enfin les photos qui illustrent ton beau récit déjà publié (j'en ai profité pour le relire).
Ma préférence va à ce coucher de soleil en "apothéose sanglante"
Mais je retiens aussi ce bel airial qui ouvre une perspective et qui invite à la promenade.
Maja Lola

el chulo a dit…

oui maja, j'aimais beaucoup cet airial.

majunga n'a qu'une route vers tana.

aussi une petite route qui dessert les plages, (en partie), et surtout l'aéroport. elle s'arrête net là devant l'aéoroport.

cette piste qui relaie la route absente mêne au lac sacré et à un hotel. une autre mène au cirque rouge via des plages magnifiques.

la piste en question est pratiquement impraticable à la saison des pluies.

le paysage est assez austère,et les termitières pullulent.

cet airial est un endroit singulier sur la piste et abrite un petit village. il ne débouche sur rien.

un beso maja

Anonyme a dit…

Je trouve artistique, beau et mélancolique ; une solitude et un calme de bout du monde.
Des textes bien en harmonie.
Gina

el chulo a dit…

merci Gina,

c'est en effet ce qu'inspire madagascar avec tant de beauté et tant de misère.